« Le roman de l’assurance » ou l’histoire vraie d’un faux sinistre RC – Chapitre 4
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Interview de Maurice SALVATOR dans "Le tête à tête Décideurs" sur BFM TV
Un sinistre RC Pro, raconté en BD
Découvrez « Suite au prochain numéro », une histoire romancée signée GESCO Assurances. Cette BD inspirée d’un sinistre en Responsabilité Civile Pro (RC Pro) illustre comment un événement banal peut vite devenir un vrai casse-tête assurantiel !
Rappel des chapitres précédents :
PDG de VIGIER S.A., équipementier automobile en crise due à un mauvais climat social, Marc a fait embaucher dans son entreprise une jeune femme, Estelle, qu’il a connue dans le métro, alors que, dans le cadre d’un pari stupide, il se faisait passer pour un SDF jouant de la guitare.
La jeune femme ignore que le SDF et son nouveau patron sont le même homme.
Quelques semaines plus tard, Henri, le D.R.H., complimente Estelle sur son travail.
Henri : Ah, Estelle, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer !
Estelle : Laquelle ?
Henri : Le préavis de grève. Il est différé ! Et à mon avis, cela est du à l’amélioration du climat social pour lequel vous êtes pour beaucoup !
Estelle : J’en suis heureuse. Ceci dit, comme je vous l’ai déjà laissé entendre, il y a quelque chose qui me chagrine.
Henri : ?
Estelle : M. Vigier ne me reçoit jamais. J’ai même parfois l’impression qu’il m’évite.
Henri : En tout cas, je peux vous assurer qu’il est très satisfait de votre intervention.
Si Marc essaye effectivement de ne pas croiser Estelle, c’est que le PDG qu’il est ne veut pas risquer d’être démasqué dans son entreprise sans son déguisement de SDF.
Son embauche les a éloignés, et il regrette de ne plus la voir dans le métro.
Il met donc un terme à son expérience clandestine.
Marc : Tu as gagné, Pierre. Je jette l’éponge ! Il ne reste plus qu’à choisir une date et réserver. Au fait, Savoye ou Ducasse ?
Pierre : C’est une bonne question ! Chez Savoye, il y a le bar aux écailles, mais chez Ducasse, le ris de veau, tu te souviens ?
Marc : Arrête, j’en ai encore les larmes aux yeux !
Pierre : Remarque, le carré d’agneau de Gagnaire m’a laissé un souvenir impérissable !
Marc : Ben mon vieux, pour un type de gauche, tu as plutôt des goûts de luxe ! Bon, je te propose de laisser nos femmes choisir.
En raccrochant, le nom du restaurant Gagnaire, proche de la Gare du Nord, a fait tilt. Un souvenir récent vient de lui remonter à la mémoire.
Flashback : « – Et toi, tu viens comment ?
– Métro et RER, que je prends Gare du Nord »
Du coup, Marc décide de prolonger l’aventure métropolitaine. Et quelques jours plus tard…
Estelle : Bonjour Jean ! Je suis heureuse de vous revoir. On va prendre un verre ?
Quelques minutes plus tard
Estelle : Vous savez que vous m’avez porté chance ?
Marc/Jean : Comment cela ?
Estelle : J’ai trouvé un job dans une belle entreprise. Un équipementier automobile. Si le PDG est assez peu sympathique, le boulot est en revanche passionnant !
Quelques temps plus tard.
Marc : Alors, Paul, ce dos ?
Paul : Le médecin du travail veut me foutre inapte ! L’assistante sociale a beau essayer d’intervenir, il n’en démord pas.
Marc : C’est difficile d’aller contre le médecin du travail ! Il engage sa responsabilité. S’il vous arrive quelque chose…
Paul : Oui, mais moi, c’est bien simple : si je travaille plus, c’est la fin ! Vous me voyez, chez moi, toute la journée en face de Bobonne ?…
C’est vrai que vous ne la connaissez pas. Vous avez beau être dur comme patron, vous ne voulez pas ma mort, quand même ! Ou alors, que je me mette à picoler ?
Marc : Il y a peut-être une solution intermédiaire, non ? Un mi-temps ?…
Paul : C’est ce que Madame Moulin essaye d’obtenir, mais Monsieur Henri ne veut pas en entendre parler. Le responsable de prod lui a dit que c’était compliqué. Vous ne pourriez pas faire quelque chose pour moi ?
Marc : Mettez-vous à ma place, je ne peux pas aller contre leur avis !
Paul: Oh, je n’en voudrais pas de votre place, M’sieur Vigier ! Tout ce que je veux, moi, c’est garder la mienne ! Et si Monsieur Henri oubliait simplement l’inaptitude et continuait à me salarier ?
Marc : Et vous, Paul, c’est en taule que vous voulez m’envoyer ?
Maurice SALVATOR : Ignorer un avis d’inaptitude, c’est violer une obligation de sécurité de résultat, exposer l’entreprise à des sanctions civiles, pénales et financières, et engager potentiellement la responsabilité personnelle du dirigeant.
Le PDG qui se cache derrière le SDF sera-t-il prochainement démasqué par Estelle ?
Suite au prochain numéro !