« Suite au prochain numéro » ou l’histoire vraie d’un faux sinistre RC – Chapitre 2
CHAPITRE SUIVANT BIENTÔT
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Interview de Maurice SALVATOR dans "Le tête à tête Décideurs" sur BFM TV
Un sinistre RC Pro, raconté en BD
Découvrez « Suite au prochain numéro », une histoire romancée signée GESCO Assurances. Cette BD inspirée d’un sinistre en Responsabilité Civile Pro (RC Pro) illustre comment un événement banal peut vite devenir un vrai casse-tête assurantiel !
Rappel du chapitre précédent :
A la suite d’un retard de livraison chez un de ses clients, constructeur automobile, les Ets VIGIER se voient mis en cause.
Ils constatent leur RC est mal garantie.
C’est alors que Marc, le PDG, se rappelle un épisode de sa vie personnelle, dans le cadre duquel un pari stupide l’avait amené à se faire passer pour un SDF… et que ceci allait peut-être sauver son entreprise !
Marc reçoit Henri, le D.R.H. de VIGIER S.A.
Marc : Vous allez voir, Henri, ils ne sont pas tendres.
Henri : Vous-même ne l’êtes pas toujours !
Marc : Ce n’est pas de la tendresse dont ont besoin les salariés, mais d’une direction qui atteigne ses objectifs de rentabilité, qui permettent de les payer à la fin du mois ! Bon, vous m’écoutez ?
Henri : Je vous écoute !
Marc : « Nous reprochons à la direction de l’entreprise :
- de sacrifier la santé morale et physique des salariés à la rémunération de l’actionnariat
- de ne tenir aucun compte des recommandations formulées par le médecin du travail, en matière de gestion de stress des salariés
- de n’avoir été préoccupée, à l’occasion du suicide, sur le lieu de travail, d’un de nos collègues, que du risque de grève qu’il entraînait
En fonction de quoi, notre syndicat notifie à la direction, conformément à l’article… etc… un préavis de grève.
Henri : C’est emmerdant !
Marc : Non, Henri, ce n’est pas emmerdant, c’est catastrophique ! Le marché des alternateurs PSA va monter en puissance. Ce n’est absolument pas le moment !
Henri : Que voulez-vous que je fasse ?
Marc : Organiser le plus tôt possible une réunion avec les cadres et les représentants des syndicats afin de gagner du temps, dégonfler la situation, et enfin de réfléchir ensemble à des solutions permettant, à terme, d’améliorer le climat social !
Une fois seul, alors que son visage fatigué se reflète dans le verre de cognac qu’il s’est versé
Marc : Je suis sûr que si j’en parlais à notre médecin du travail, il me conseillerait une petite cure de métro.
Quelques heure plus tard, en début de soirée.
Marie-France: Décidément, je ne m’y ferai pas ! A part ça, bonne journée ?
Marc : Excellente ! J’ai fait 35€ dans le métro ! On va pouvoir manger, ce soir ! Tu sors ?
Marie-France: Je ne t’avais pas dit que j’avais un tournoi de bridge, ce soir ? Bon, je me dépêche, il est déjà presque 20h. Maria t’a préparé ton dîner. Regarde la Trois : Il y a ton film fétiche, Casablanca !
Un peu plus tard dans la soirée
Ingrid Bergman : Play it again, Sam !
Le portable de Marie-France sonne.
Marc : Bonsoir Alexandra, votre fille est sortie en oubliant son portable !
Alexandra : Ah zut, j’avais quelque chose d’important à lui dire !
Marc : Elle est à son club de bridge. Je vais appeler le club pour qu’elle vous rappelle.
Alexandra : Vous êtes bien gentil, Marc !
Marc : Bonsoir, Marc Vigier !
La réception du club de bridge : Bonsoir, Monsieur Vigier !
Marc : J’ai un service à vous demander : pouvez-vous dire à ma femme de rappeler sa mère ? C’est urgent.
La réception du club de bridge: Ah, je suis désolée, mais Madame Vigier ne joue pas, ce soir !
En fin de soirée.
Marie-France: Je te réveille ?
Marc : Bonne soirée ?
Marie-France: Pas terrible ! J’ai joué comme un manche.
Marc : Tiens, tu avais oublié ton portable. A propos, ta mère a essayé de te joindre. Ca avait l’air urgent.
Marie-France : Oh, avec elle, c’est toujours urgent. Je la rappellerai demain.
Je vais me coucher, je suis crevée !
Quelques jours plus tard dans le métro
La jolie voyageuse: Bonjour ! Je suis fauchée, je peux juste vous donner un ticket restaurant.
Marc : C’est trop gentil, mais je ne voudrais pas que vous vous priviez pour moi !
Un lecteur au hasard : Désolé d’interrompre cette BD. Je ne vois pas le rapport avec l’assurance !
Maurice SALVATOR : Mais si ! Cette BD raconte une histoire de sinistre RC mal assuré, indissociable d’évènements personnels.
Plus tard, au bureau
La secrétaire : Oh, ça n’a pas l’air d’aller, vous !
Marc : Comment voulez-vous que ça aille ? En plus du préavis de grève, on a le retard de la nouvelle presse plieuse, et puis j’ai à régler le conflit entre les cadres qui se chamaillent comme des gamins à l’école !
Tiens, à propos des cadres, il faudra bien préciser à Henri que lors de la réunion, j’attends de leur part des propositions concrètes pour améliorer le climat social !
Marie-France (au téléphone) : Je t’appelle en vitesse pour te dire que je suis retenue à un vernissage ce soir. Ne m’attends pas pour dîner !
Le soir, au restaurant.
Le serveur : Des problèmes avec la choucroute, Monsieur Vigier ?
Marc : Elle est parfaite, comme d’habitude. C’est moi qui n’ai pas d’appétit, ce soir.
Au moment de payer l’addition, Marc trouve dans son portefeuille le ticket restaurant. Son regard s’attarde dessus.
Suite au prochain numéro !